Ma réponse aux méthodes du syndicat Alliance
Brexit, un an après
Au secours, le PS revient !

Effectifs de la fonction publique : le dangereux projet de M. Fillon pour la sécurité des Français

J’ai pris la plume hier pour expliquer ce que signifie la vraie-fausse reculade de François Fillon concernant la Sécurité sociale.
Les derniers développements de cette affaire et les interventions pour le moins confuses des lieutenants du candidat LR donnent raison à mon analyse. Il y a d’abord un incontestable et inquiétant problème de méthode et de crédibilité : qui est le vrai Fillon ? Celui qui s’est présenté devant les électeurs de la primaire ou bien celui qui supprime aujourd’hui des pans entiers d’un programme qui devait pourtant être intangible ? Il y a ensuite un problème de fond dans son projet qui n’est pas tranché : quel degré de privatisation est réellement envisagé dans la protection sociale ? quelle part sera confiée aux assureurs privés ?

L’inquiétant M. Fillon

François Fillon, par une tribune publiée ce jour dans Le Figaro, tente d’éteindre l’incendie que son projet santé a allumé et que ses lieutenants ont nourri de manière continue. Tentant de nuancer ses propos, en enfonçant des portes ouvertes, et sans contredire les déclarations polémiques de ses proches, cette vraie-fausse reculade pose plus de questions qu’elle n’en règle.

En réalité, M. Fillon suscite encore plus d’inquiétudes qu’il n’en dissipe. Prenons les problèmes que pose sa déclaration un par un.

La prochaine Révolution française ?

Conversation avec Marine Le Pen

Marine Le Pen a grandi en politique. Dès l’âge de treize ans, elle rejoint la campagne électorale de son père, Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National. Avocate, elle gagne sa première élection et est élue conseillère régionale en 1998. En 2011 elle succède à son père à la tête du Front National et commence à prendre ses distances avec les positions les plus extrêmes. Finalement, elle expulse son père du parti après qu’il eut réaffirmé que l’Holocauste était un « point de détail de l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale ». Ces jours-ci, face à la crise migratoire en Europe, les attentats terroristes à Paris et à Nice et le Brexit, le message nationaliste, eurosceptique, et anti-immigrant de Marine Le Pen résonne.

Lettre ouverte à Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme

Monsieur le Haut-Commissaire,

Je tenais à vous remercier de la lettre ouverte que vous avez cru devoir diffuser à un certain nombre de médias européens. Je ne peux que me réjouir de cette initiative. Comment mieux souligner en effet la pertinence de la cause que vous entendez contrarier, mais contre laquelle vous ne pouvez aligner que des poncifs aussi éculés qu’inexacts ?

Je m’en voudrais de ne pas vous répondre puisque vous avez cru bon de me nommer expressément au milieu d’éminentes personnalités politiques, mondialement connues, que, pour ma part, je respecte, ne serait-ce que parce que, contrairement à vous, elles sont démocratiquement élues.

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