Pâques et son message : faisons renaître la solidarité et la fraternité du peuple français !

En ce dimanche de Pâques, j’ai une pensée pour tous les chrétiens, de France et du monde, et en particulier pour ceux d’Orient, qui célèbrent cette fête dans l’angoisse et le deuil.
Pour eux comme pour tous les chrétiens malgré tout, Pâques signifie, par la résurrection du Christ, la victoire de la vie sur la mort. C’est un message de joie et d’espérance que chacun, croyant ou non, peut entendre : il y a une promesse de vie meilleure, au-delà des duretés du monde.
Cette promesse, chacun à sa manière, peut tenter de la réaliser autour de soi, par la charité individuelle, et une vie exemplaire tournée vers les autres.
Mais chacun peut aussi l’entendre au niveau des idéaux qui forment une nation et la font vivre, la font sans cesse se renouveler. Ces idéaux sont ceux de la solidarité et de la fraternité, principes essentiels qui fondent l’appartenance à un peuple, un peuple uni, un peuple qui regarde l’avenir fort de sa cohésion.

A l’heure du grand choix qui s’offre à lui, je souhaite que le peuple français réfléchisse à l’importance de cette solidarité, de cette fraternité entre Français. Sans elles, le pacte de la nation s’écroule, ce sont des biens précieux, essentiels, qu’il faut à tout prix préserver.
Alors pensons un peu plus loin que ces visions comptables qui nous poussent à abandonner l’essentiel : la protection sociale, la solidarité avec les plus fragiles, tant parmi nos jeunes que parmi nos aînés, la fraternité avec les plus vulnérables d’entre nous, frappés par la maladie ou le handicap, sont au coeur de la civilisation française, nous devons les défendre coûte que coûte.
C’est l’un des enjeux fondamentaux de cette élection où tant de candidats nous poussent à vouloir les jeter par pertes et profits, pour obéir à des injonctions financières lancées depuis Berlin et Bruxelles, certains voulant même faire disparaître la Sécurité sociale en la privatisant et en la livrant aux assurances privées. La France ne pourra redevenir prospère, forte et fière, que si elle renforce et fait renaître sans cesse les liens fondamentaux qui concourent à l’unité de la nation, à ce bonheur que nous éprouvons tous d’être Français.

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