Au quotidien

Débat

Qui aurait cru, au moment des grèves gigantesques contre le gouvernement d’Alain Juppé en 1995, que 21 ans et quelques portefeuille ministériels plus tard le même Juppé essaierait d’incarner le renouveau ?

Le vide est tel aujourd’hui du côté de l’ex-UMP que les choses sont ainsi. Et je les prends naturellement comme elles sont.

Je regarde donc en rediffusion internet l’interview qu’a récemment accordée Alain Juppé à BFM TV. Je décode très vite les artifices de communication visant à tenter de repeindre en neuf de l’ancien, et ça ne m’intéresse pas. De même que cette haine latente, qu’on tente à l’antenne de masquer mais qui se sent si fort, cette haine qui divise le parti de M.Juppé entre des écuries concurrentes, ennemies, ne m’intéresse pas non plus.

Référendum

Ce jeudi soir je m’inflige, comme beaucoup de Français qui malgré tout voudraient encore y croire, l’interview du président de la République sur TF1 et France 2.

Sans surprise, malheureusement, le propos est creux, insipide, souvent confus. Le président commente les crises, le terrorisme, le chômage, la colère agricole, mais il ne cherche pas à les résoudre. Même intuitivement on sent que le pouvoir n’habite plus le pouvoir, qu’il est ailleurs, dispersé entre Bruxelles surtout, mais aussi Berlin, Pékin, la City, Washington et quelques autres de ces îlots où les décisions du monde, et de la France, se prennent.

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