Brexit : la démocratie enfin respectée !

Hier, un magnifique événement démocratique s’est produit : le Parlement britannique a voté le projet de loi permettant au gouvernement de Theresa May d’activer l’article 50 du traité de Lisbonne afin d’enclencher officiellement la sortie du Royaume-Uni hors de l’Union européenne.

Cet événement n’aurait pas dû en être un : quoi de plus normal, quoi de moins surprenant qu’un Parlement respectant la volonté du peuple exprimée par référendum quelques mois auparavant ?

Malheureusement, le respect par le Parlement du peuple apparaît désormais à nos yeux de Français comme une surprise extraordinaire. En effet, en 2008, nos députés et nos sénateurs, au premier rang desquels MM. Hollande et Valls, réunis en Congrès à la demande du président Nicolas Sarkozy et de son Premier Ministre François Fillon, ont approuvé le traité de Lisbonne et ont donc volontairement refusé au peuple son droit le plus élémentaire en démocratie : décider de son destin par lui-même.

En 2005, les Français ont rejeté le projet de « constitution » européenne à une large majorité, malgré la vaste campagne de propagande politique et médiatique en faveur du oui. Depuis, les gouvernements successifs n’ont cessé d’imposer au peuple les pires dispositions que l’on pouvait trouver dans ce traité. Comme l’a dit l’actuel président de la Commission européenne, M. Jean-Claude Juncker : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. » L’Union européenne révèle donc sans honte son vrai visage : celui d’une tyrannie qui décrète et ordonne sans jamais tenir compte de la volonté ni de l’intérêt de ceux qui lui sont soumis.

Nos dirigeants, trop heureux de renoncer à la moindre responsabilité tout en continuant à toucher leurs indemnités, n’ont plus pour seule ambition que devenir les fidèles valets et les vice-chanceliers zélés de Mme Merkel et de la Commission européenne.

Ce n’est pas acceptable. Les Français veulent élire un président de la République, pas le sous-fifre d’instances qui rejettent le principe même de la démocratie.

C’est pourquoi, plus que jamais, il est vital de rendre à la France son indépendance et aux Français leur liberté et c’est donc le premier objectif que j’atteindrai une fois élue.

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