Le soutien du syndicat de la magistrature aux manifestations anti-police est un danger pour la République !

En plein état d’urgence, il est à mon sens tout à fait irresponsable de laisser s’organiser une manifestation contre la police et de prétendues violences policières. Que le gouvernement ne prenne aucune disposition pourrait à la limite ne pas surprendre. Ce gouvernement est en effet resté sans réaction pendant des années devant des racailles qui font leur loi dans certains quartiers et n’hésitent pas à déchaîner leur violence dès qu’une manifestation leur en donne l’occasion, ce gouvernement a toujours laissé les milices d’extrême gauche s’allier à ces mêmes pilleurs et casseurs sans jamais les mettre en cause et les dissoudre, ce gouvernement se précipite au chevet des très rares victimes de violences policières sans même attendre que la lumière et la justice soient faites. Ce gouvernement donc ne nous surprendra pas en laissant s’organiser des manifestations potentiellement dangereuses.
En réalité, à travers cette complaisance irresponsable, il cherche à acheter une paix sociale, de même que nombre d’élus LR ou PS le font à coup de subventions dans certaines villes. C’est une pratique désormais très répandue, elle sert à faire croire aux Français que la situation est sous contrôle, alors même que la gangrène du communautarisme, la haine de la France et la volonté d’en découdre prospèrent de manière parfaitement inquiétante dans notre pays, laissant déjà pointer le risque d’une véritable guerre civile.

Mais il est parfaitement scandaleux d’apprendre dans le même temps que le Syndicat de la magistrature apporte son soutien à ces manifestations anti-police ! Ce syndicat, qui s’illustre à chaque occasion par un laxisme inouï, qui donne des leçons de morale à la terre entière en permanence, vient signifier aujourd’hui, par cet appel à manifester, qu’il méprise totalement les forces de l’ordre. Faut-il rappeler que les magistrats, pour faire leur travail, ont besoin d’une police forte et efficace ? Faut-il leur rappeler que cette même police, de même que la gendarmerie, a aujourd’hui besoin de tout sauf d’être mise en accusation permanente ? Ce syndicat comprend-il le message terrible qu’il envoie à ces jeunes casseurs et à toute cette population en guerre contre l’autorité républicaine ?

C’est à côté d’autres organisations coupables que le Syndicat de la magistrature préfère se ranger. Aux côtés du Cran, de SOS racisme, de la ligue des droits de l’homme, et d’autres associations encore, toutes grassement subventionnées alors qu’elles ne représentent personne, le Syndicat de la magistrature se décrédibilise encore une fois de manière honteuse. Il révèle son vrai visage : celui d’une organisation en réalité parfaitement mal à l’aise avec la notion d’Etat de droit, avec l’autorité républicaine, et en réalité avec l’idée de Justice elle-même.

On comprend mieux à travers de tels agissements, pourquoi dans de nombreux cas les décisions judiciaires concernant les délinquants sont pour le moins laxistes, et pourquoi tant de policiers et gendarmes sont si souvent découragés de voir ceux qu’ils arrêtent immédiatement bénéficier de la clémence incompréhensible des juges.

Le Syndicat de la magistrature ferait mieux de soutenir les policiers et gendarmes dans leurs tâches de plus en plus difficiles, plutôt que de s’associer aux attaques perfides lancées contre la police et de devenir un danger pour la République !

Nous savons qu’il faut en France plus de juges, qu’il faut donner plus de moyens à la Justice. Mais il faut aussi demander aux magistrats de s’abstenir de lancer de tels messages politiques dévastateurs. C’est pourquoi j’ai mis dans mon projet présidentiel mon souhait de revoir la formation des magistrats, et d’en finir véritablement avec la culture du laxisme. Comme dans le reste des domaines qui relèvent de l’action présidentielle, en matière de Justice, je compte bien aussi remettre de l’ordre.

Naviguer